Le Maroc, fait partie du bassin méditerranéen qui se réchauffe 20% plus vite que le reste de la planète. Point chaud, véritable ‘’hot spot’’ du changement climatique, il subit déjà les conséquences graves de l’assèchement du climat, la “baisses des précipitations, les sècheresses extrêmes, les feux de forêts.., impactant les écosystèmes et les ressources vitaux, avec toutes les conséquences sur la sécurité hydrique, alimentaire, le développement et les équilibres socio-économiques.

Dans ce contexte de pauvreté d’eau structurelle causée en partie par une crise climatique mondiale et en partie par un modèle de planification et de gestion qui a atteint toutes ses limites, le gouvernement marocain, tout en capitalisant sur les choix stratégiques de mobilisation forte par l’état de l’offre en eau (barrages, dessalement..), il ne peut plus relever seul les défis inédits liés à l’utilisation durable des ressources en eau (réduction du gaspillage et de la pollution..), et ne peut plus envisager isolément les questions relatives aux ressources en eau. L’innovation sociale, démocratique, fiscale, financière.. et technologique, pour impliquer réellement les citoyens, appuyer et libérer les énergies des acteurs territoriaux (élus, privés, scientifiques, associatifs, médiatiques..) et mobiliser les partenaires internationaux, sont devenues une urgence, pour pouvoir réinventer les systèmes traditionnels efficaces de gestion de la rareté et de la participation citoyenne, améliorer le modèle de planification et de gestion de l’eau et réaliser les ruptures nécessaires.

Nous appelons donc à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et notamment à une rupture avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale. » et que le Nouveau Modèle de Développement du Maroc a indiqué dans le Choix stratégique 5: ‘’ préserver les ressources en eau à travers une meilleure valorisation de la ressource et une gestion plus rigoureuse de sa rareté pour les générations actuelles et futures’’.

Dans ce cadre, après plus de deux ans de conduite du projet ‘’ProGIRE’’, de « promotion de la gestion intégrée des ressources en eau, en milieu Oasien », mené par l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT-MAROC), soutenu par l’union européenne, au niveau de deux écosystèmes extrêmement vulnérables ‘’oasis de AGUINAN’’ à Tata et ‘’Oasis de ferkla’’ à Rachidia, l’AESVT- MAROC, acteur associatif spécialisé dans les questions du climat, de l’environnement, du développement durable et l’éducation à la transition, organise du l’université internationale d’été, du 24 au 26 juillet 2023, sous le thème ‘’CRISE DE L’EAU ET DU CLIMAT : MISE EN OEUVRE DE SOLUTIONS DURABLES, de gestion locale de la Rareté et limitation des effets de la Pollution ‘’. L’université qui va avir lieu à Aguinan et Agadir, présentera d’une part, une occasion de partage, des premiers résultats du projet ‘’ProGIRE réalisations et défis’’ et des multiples expériences et projets démonstratifs menés au Maroc et dans des pays du pourtour méditerranéen appuyés par l’UE et accompagnés par le collectif WES, et d’autres part, un moment de débat entre décideurs, planificateurs, gestionnaires, acteurs et experts nationaux et internationaux sur les mécanismes de mise en place des Solutions durables basées sur le Savoir-faire ancestral oasien de Gestion participative et intégrée, l’innovation et l’économie circulaire, pour appuyer les projets étatiques de mobilisation. 

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